Il y a un pays qui est devenu le premier pays à légaliser totalement la marijuana. Le Sénat a approuvé un projet de loi sans précédent qui dépénalise complètement la production, la distribution et la vente de marijuana. Le document avait précédemment été approuvé par la chambre basse du Parlement, rejetant tous les appels à des modifications de la part des psychiatres, des éducateurs et des pharmaciens.
Le projet de loi a également été soutenu par le président
Il estime que l’initiative privera les trafiquants de drogue de revenus et que les toxicomanes seront moins enclins à recourir aux drogues dures. Selon la loi, seuls les organismes officiels pourront vendre de la marijuana, ce qui signifie, en fait, qu’un monopole d’État sera établi.
Seules les personnes âgées de plus de 18 ans pourront acheter du cannabis, après s’être inscrites dans une base de données spéciale. Ils peuvent acheter jusqu’à 40 grammes de cannabis par mois dans des dispensaires agréés ou cultiver jusqu’à six plantes à domicile. La culture et la possession de marijuana sont illégales dans la plupart des pays du monde. Cependant, comme pour la plupart des autres substances psychotropes, la prohibition du cannabis est relativement récente – moins de 100 ans.
La route vers la prohibition
Les propriétés du cannabis à affecter le système nerveux central sont connues de l’homme depuis des milliers d’années. Les produits psychoactifs du cannabis sont plus largement disponibles en Chine, en Inde et au Tibet, où ils sont utilisés dans des rituels religieux. Au XIXe siècle, le cannabis était largement vendu dans l’Empire britannique – généralement sous forme de teinture.
Qu’est-ce que c’était ?
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En 1893, le Parlement britannique a tenté d’interdire la production et la vente de préparations psychotropes à base de cannabis. Une commission spécialement créée à cet effet a réalisé une étude et a conclu que l’usage modéré du cannabis en Inde n’augmentait pas la criminalité, ne pouvait pas provoquer de maladie mentale et ne conduisait pas à un comportement immoral. En outre, la Commission a conclu que l’interdiction de l’utilisation du cannabis à des fins rituelles pourrait entraîner de graves perturbations dans la société. Mais les recherches de la commission ont également montré qu’une consommation modérée de cannabis peut, avec le temps, conduire à une consommation excessive, ce qui est dangereux, d’autant plus que les mélanges contiennent souvent d’autres substances addictives comme l’opium, ainsi que des préparations à base de datura et de chanvre.
Histoire qui perpétue
Toutefois, la demande des députés n’a pas été satisfaite et la production de cannabis en Inde britannique est restée une activité légale et imposable pendant de nombreuses années. En 1937, aux États-Unis, sous l’administration de Franklin Roosevelt, une unité spéciale – le Federal Bureau of Narcotics – a été créée et, malgré l’opposition de l’American Medical Association, une loi sur la taxation de la marihuana a été adoptée.
Buisson de chanvre
Dans la plupart des régions du monde, la culture du cannabis est contraire à la loi – et dans certains endroits, elle est même punie de mort. Il s’agissait du premier document officiel interdisant directement la production, l’achat et la possession de préparations à base de cannabis, sauf à des fins scientifiques ou médicinales. Des lois similaires ont depuis été adoptées dans la plupart des pays du monde.
Rien de personnel, juste les affaires
Selon une version, la loi interdisant la culture de la marijuana aux États-Unis a été défendue par l’industrie du bois, car il était beaucoup moins cher de produire du papier à partir du chanvre que du bois. Le chanvre est une plante annuelle qui pousse très vite, de sorte que la récolte annuelle des buissons n’empêche pas le champ d’être réensemencé l’année suivante, et donc le rendement en fibres par hectare est beaucoup plus élevé que celui des arbres. En outre, la société pharmaceutique DuPont, qui défend ses intérêts commerciaux, a mené une vaste campagne contre le chanvre. Le fait est que seuls les médicaments peuvent être brevetés : un brevet sur une plante est impossible à obtenir.
Le cas de la Suisse
En Suisse, les préparations à base de cannabis n’ont été officiellement interdites par le code pénal qu’en 1960. Auparavant, le cannabis, comme le pavot, était vendu ouvertement et, de plus, était couramment cultivé dans de nombreuses fermes collectives sur ordre du gouvernement. La culture et la possession de cannabis à des fins non médicales sont désormais interdites dans la plupart des pays du monde, à l’exception de quelques pays où il est permis de cultiver ou d’acheter de petites doses pour un usage personnel. Ces derniers comprennent les Pays-Bas, le Canada, la Corée du Nord, la République tchèque, certains États américains, l’Espagne et le Portugal. Voir https://www.vente-cannabis-cbd.ch/ pour en savoir plus !